Gisèle Halimi

"Et je dis aux Femmes trois choses, votre indépendance économique est la clé de votre libération, ne laissez rien passer dans les gestes, le langage, les situations qui attentent à votre dignité, ne vous résignez jamais."
Extrait du livre de Gisèle Halimi, Avocate irrespectueuse publié en 2004




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Sur son bras gauche, j'ai choisi de lui faire porter sa robe noire d'avocat avec le col blanc qui pend. Sous son bras droit, le livre rouge représente un code pénal.


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Biography

Gisèle Halimi (née Zeiza Gisèle Élise Taïeb) est née le 27 juillet 1927 à La Goulette, en Tunisie. Elle est la fille de parents juifs tunisiens. Son père était ouvrier tandis que sa mère était couturière. Elle a grandi dans une famille modeste et a reçu une éducation religieuse traditionnelle.

Elle a déménagé à Paris en 1947 pour poursuivre des études de droit. Elle a obtenu son diplôme en 1956 et est devenue avocate en 1957. Elle s'est rapidement spécialisée dans la défense des droits des femmes et a plaidé dans de nombreux cas de viol et de harcèlement sexuel.

En 1960, elle a défendu Djamila Boupacha, une jeune algérienne arrêtée pour terrorisme. Son procès a attiré l'attention internationale et Halimi a plaidé en faveur de l'indépendance algérienne. Son travail pour la cause palestinienne est également devenu un élément central de son engagement politique.

En 1972, elle a cofondé le Mouvement pour la libération de l'avortement et de la contraception (MLAC), un groupe qui a milité pour la légalisation de l'avortement en France. Elle a également été élue au Parlement européen en 1981 et a siégé au sein de la commission des droits de la femme.

Gisèle Halimi a publié plusieurs livres, dont "Avocate irrespectueuse" (1981), "Djamila Boupacha" (1962) et "La cause des femmes" (1973). Elle a reçu de nombreuses distinctions tout au long de sa carrière, notamment la Légion d'honneur en 2014.

Elle est décédée à Paris le 28 juillet 2020, à l'âge de 93 ans. Elle a laissé un héritage durable en tant qu'avocate et militante féministe qui a lutté pour l'égalité des sexes et la justice sociale.


Gisèle Halimi obtient la qualification de délit pour le viol

Gisèle Halimi a obtenu la qualification de viol en délit lors du procès de Bobigny en 1972 en utilisant une stratégie judiciaire novatrice. Elle a fait témoigner plusieurs experts médicaux et psychologues pour expliquer les conséquences traumatiques de la violences sexuelle sur la jeune fille de 16 ans. Elle a également argumenté que l'absence de consentement dans une relation sexuelle constituait une violation des droits de la personne. Cette approche a contribué à élargir la définition du viol en France, qui à l'époque était limitée aux agressions sexuelles violentes. En fin de compte, le tribunal a reconnu que la jeune fille avait été victime d'une violation de son intégrité physique, même si elle n'avait pas été soumise à une violence physique. Cette décision a eu un impact significatif sur la façon dont les violences sexuelles ont été traitées par les tribunaux français et a aidé à renforcer la protection des victimes.



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